Quelles nouvelles ?



Soeur Emmanuelle,
ange gardien des plus pauvres



 

Emmaüs éduque les enfants à l'économie circulaire

Pauvreté n’égale pas misère, c’est ce qu’expliquait toujours la religieuse.
La misère inclut une privation des besoins essentiels : c’est avoir faim, avoir soif, avoir froid. La pauvreté induit une vie de famille avec le nécessaire pour survivre : la nourriture essentielle, les vêtements simples, une cabane où se réfugier.

Sœur Emmanuelle qui a vécu dans les bidonvilles, au Caire notamment, s’exprimait ainsi : « Le fait de vivre côte à côte avec les plus démunis, me proclamant chiffonnière, les a en quelque sorte relevés. Le respect que je
témoignais à chacun d’eux leur a rendu leur dignité d’être humain. »

Née dans une famille bourgeoise et aimante, avec son frère et sa sœur, elle a eu une révélation suite au décès tragique de son père alors qu’elle était enfant. « Petite fille je portais déjà une blessure d’amour. C’était en 1914, j’avais 6 ans. » A l’adolescence, c’était une très belle jeune fille qui s’écria : « Dorénavant, je ne m’appellerai plus Madeleine Cinquin mais “ Emmanuelle ”, ce qui signifie “ Dieu avec nous ”. »
Une vie de lutte pour la dignité humaine
Après avoir fréquenté l’établissement Notre-Dame de Sion à Paris, elle obtient une licence de lettres. Elle formule des vœux en 1931.. Ensuite, elle est envoyée en Turquie, en Tunisie et en Égypte où elle œuvre avec amour et détermination. Elle va même chercher de l’argent aux USA pour financer ses activités humanitaires et soustraire « les enfants des décharges » à leur triste sort. C’est ainsi que sœur Emmanuelle a pu raccorder les bidonvilles à l’eau courante et à l’électricité et créer des abris rendant la vie plus humaine.
Ses projets de santé, d’éducation et de protection sociale ont abouti et elle peut en être fière !
« Je suis entrée à l’école de la pauvreté, apprentissage difficile
mais combien nécessaire et enrichissant ! Le spectacle qui m’est
offert dans un bidonville me brûle corps et âme d’un feu qui ne
s’éteindra plus ! »
Elle a sillonné le monde : le Liban, le Burkina Faso, les Philippines avec toujours le même esprit : aider les populations dans la misère en créant des centres de santé surtout pour les enfants.
Pour toutes ses actions humanitaires, elle a été remerciée et honorée par des hommes politiques et des religieux. Ainsi elle a été élevée au rang de Commandeur de la Légion d’honneur et ensuite au rang de Grand Officier.
Toujours avec la même modestie, elle a poursuivi le chemin tracé pour être utile aux plus défavorisés. Les associations qu’elle a créées continuent leur chemin caritatif.
Décédée à l’âge de 100 ans, elle a rayonné sur le monde avec toujours la même détermination : aider, secourir et instruire.
Son visage buriné montre les stigmates d’une vie rude mais très riche l’ayant rendue heureuse et ayant rendu son prochain heureux. « Il n’y a rien de plus beau qu’un sourire d’enfant. C’est un grand merci. »


L'ARENOR souffle ses 50 bougies



 

"Hervé Désarbre arrive même à donner une sonorité canaille à ce bel instrument restauré"



Récitals, concerts marquent ce jubilé. Le Roannais Hervé Désarbre, organiste du ministère des Armées, titulaire du Val-de-Grâce (Paris), a ouvert les festivités, le 12 mai dernier. Sous ses doigts experts et poétiques, l’interprète-compositeur d’excellence, mettait en lumière en l’église Saint-Pothin d’Amplepuis, tous les jeux du grand orgue rénové grâce à Arenor.


Une journée de partage et de mystère


 

JOURNÉE DES FAMILLES À LA PAROISSE SAINT-PAUL DE ROANNE



Le 5 mai dernier, la paroisse a organisé pour la première fois une grande journée des familles, rassemblant petits et grands autour de moments de prière, de convivialité et de divertissement. L’événement, qui s’est déroulé au Pontet, sous un soleil radieux – l’orage ayant poliment attendu la fin de journée pour éclater – a offert un programme riche et varié pour le plaisir de tous.

La journée a commencé par la messe paroissiale à Notre-Dame des Victoires, qui a vu célébrer des confirmations dans une ambiance chaleureuse et recueillie. Les fidèles, nombreux, ont rempli l’église, participant avec ferveur aux chants et prières qui ont résonné sous les voûtes de pierre.

Un apéritif a ensuite été offert sur le parvis de l’église, suivi, à 13 heures, par le début du grand pique-nique sur le lieu de la journée : le parc de l’église Sainte-Thérèse au Pontet. Chaque famille avait apporté un plat salé, ainsi qu’un dessert, créant ainsi un vaste buffet où chacun pouvait se servir. C’était magnifique de voir toutes ces familles autour de cette grande table assemblée pour l’occasion.

L’après-midi a pris une tournure ludique et interactive avec le lancement du grand jeu à 14 h 30. Le thème choisi transportait les participants au Moyen Âge, dans le village de Roanne, à l’approche de la grande procession de Sainte-Anne. Un peu partout dans le parc, des échoppes avaient été installées, chacune proposant un jeu ou une énigme à résoudre, en échange d’un indice.

À 17 heures, les résultats du jeu ont été annoncés autour d’un goûter généreusement garni des desserts apportés par les familles. Ce moment de partage a permis de féliciter les détectives en herbe et de conclure le jeu dans une ambiance festive.

Pour clore cette belle journée, un temps de prière a été organisé à 18 heures en l’église Saint-Thérèse, réunissant tous les participants dans un moment de recueillement et de gratitude. Les cœurs étaient remplis de joie et de reconnaissance pour cette journée riche en émotions et en rencontres.

La journée des familles de la paroisse Saint-Paul à Roanne a été un véritable succès pour cette première, rassemblant une petite centaine de personnes, renforçant les liens entre les membres de la communauté et offrant à tous une journée inoubliable. Ce nouveau rendez-vous annuel
est sans aucun doute une tradition précieuse à instaurer, porteuse de sens et de partage.





Médecin et écrivain


 


Une extrême bienveillance



Il a 31 ans et il fait si jeune que pour se vieillir et inspirer confiance à ses patients, il chausse des lunettes XXL, se fait pousser une petite barbe.
Il s’appelle Baptiste Beaulieu. Il est médecin généraliste le jour et écrivain la nuit.




Bernard Pivot, une amitié indéfectible
pour ses amis


 


Il était aussi auteur d'une pièce :

"Souvenirs d’un gratteur de tête"



Bernard Pivot est parti pour son Éternité le 6 mai dernier à l’âge de 89 ans. Une cérémonie civile à Paris, a été suivie d’une célébration religieuse à Quincié-en-Beaujolais, le berceau de son enfance où il possédait une propriété et des arpents de vigne. La question de Dieu le préoccupait : combien de fois a-t-il clos ses interviews « Et Dieu dans tout ça ? ». Son ami Jean d’Ormesson, qu’il interrogea de nombreuses fois, lui posa même la question : « Que voudriez-vous que Dieu vous dise en arrivant là-haut ? »



Daniel Faisant, de l’architecture
à la peinture de tableaux religieux



D’après une fresque bysantine



C’est à cet artiste discret que l’on doit en l’église Saint-Étienne, une belle évocation du matin de Pâques représentant la pierre roulée, le tombeau vide, ainsi qu’une peinture évoquant une fresque de Résurrection d’Adam et Ève, située dans le chœur de l’église Saint-Sauveur in Chora à Istanbul.



Cuisine et repas communs :
la philosophie du partage

 

EMMAÜS RENCONTRE LES PETITES CANTINES POUR UN REPAS SOLIDAIRE ET RESPONSABLE.

Dans le cadre de son stage au Comité d’amis d’Emmaüs, Théo, en formation de TISF*, a souhaité s’associer aux Marmitons (antenne roannaise des Petites Cantines**), offrant à cette occasion un temps d’apprentissage dans la bonne humeur. Cuisiner pour autrui : une notion de dévouement qui rappelle fortement l’esprit des deux associations. Entre labeur et convivialité, cet atelier était aussi une preuve qu’il est possible de travailler entre personnes d’horizons différents dans des conditions quasi familiales.


Découverte des Semaines sociales



La clameur des pauvres et
la clameur de la Terre vont ensemble.



J’ai 36 ans et pour la première fois de ma vie, je suis allée aux Semaines sociales.
Cette année, elles se déroulaient à Lyon fin novembre. Le thème m’intéressait particulièrement :
« Préparons-nous à un changement radical. »