Quelles nouvelles ?



Espérance et Vie en Roannais


 

Mouvement chrétien pour les premières années du veuvage et l’accompagnement des veufs et veuves

Journée pour les veuves et veufs le 20 septembre à l’abbaye de Pradines.

Thème : les conséquences du veuvage sur l’évolution des relations entre les générations.

Réflexion à partir du message du pape pour la 3ème journée des grands-parents et des personnes âgées

Echanges en petits groupes avec une fiche ‘Espérance et Vie.    Participation possible aux offices. Pour tout renseignement ou inscription appeler le 06 32 31 03 81



Papy, comment on perd la vie ?



 
La vie se perd de tant de façons…

On la perd quand on veut vivre celle des autres et pas la sienne.
On la perd en critiquant les erreurs des autres sans voir les siennes.

On la perd quand on se plaint à chaque instant pour avoir échoué sans chercher une solution pour y remédier.

On la perd quand on la passe à jalouser les autres sans chercher à s'améliorer soi-même.

On la perd quand on se concentre seulement sur les choses négatives et en cessant de profiter des belles choses.

« La vie ne se perd pas quand on cesse de respirer, mais quand on cesse d'être heureux… » Paul Claudel




Une prière pour la rentrée















Le « Pélé VTT » 2024 :
un grand cru !
Mon Dieu,
Je T’offre cette année qui commence.
C’est une parcelle de ce temps si précieux
que tu m’as donné pour Te servir.
Je la mets sous le signe de la fidélité :
fais qu’elle soit une longue ascension vers Toi
et que chaque jour me trouve
plus riche de foi et d’amour.
Mon Dieu,
je T’offre tous ceux que j’aime.
Ne permets pas que je leur fasse défaut,
mais plutôt que je sois pour eux
le canal invisible de ta grâce
et que ma vie leur manifeste ton amour.
Mon Dieu,
je T’offre aussi l’immense douleur de ce monde
que tu as créé et racheté :
les souffrances des enfants innocents,
le long ennui des exilés,
l’angoisse des chefs,
et ce poids qui pèse si lourdement sur tous.
Mon Dieu,
qu’une étincelle de ta charité
éclate en nos ténèbres
et que l’aube de la paix
se lève en cette année.
Je Te le demande en union avec tes saints,
avec ton Église, avec ton Fils, Jésus-Christ, prince de la Paix.
Madeleine Danielou





« Casque sur la tête !
- Mains sur la guidon !
- Poumons gonflés !
- Pélé pélé !
- VTT !
- 42 !
- 69 ! »
Tous les matins , c'est le cri de départ du Pélé VTT

Organisé par la pastorale des jeunes d'un diocèse, le Pélé VTT, c'est 5 jours à vélo avec d'autres jeunes en direction d'un sanctuaire marial ou d'une cathédrale. C'est un événement inoubliable qui permet de progresser dans la foi. Né en 2001 à Rocamadour, il existe aujourd'hui dans 40 départements et regroupe 5000 participants. 
A la suite du « pré camp » où les animateurs et lycéens on reçu une solide formation, pédagogique , spirituelle et sécuritaire ;  le  pélé VTT 42/69 est parti, cette année, de Belmont de la Loire.

Un belle envolée de 110 collégiens pédalant et leurs 25 animateurs.

Sur un parcours créé, balisé et encadré par une équipe de 50 bénévoles .

Suivi par une équipe médicale et une équipe de réparateurs vélos, aux petits soins ! 

Pendant ce temps les STAFFS, lycéens ne perdent pas leur temps :
en musique, en chantant , en dansant, ils démontent les tentes et les remontent à l 'étape suivante.  

Puis ils préparent les inoubliables veillées, faites de jeux et temps de prière.

Les « lavandières » lavent les tee shirts , les « équipes techniques », et « intendance »  confectionnent les délicieux repas chauds le soir et 200 sandwichs pour le pique-nique de midi.

C'e un pèlerinage :

- des arrêts dans les chapelles ,

- des temps de catéchèse et réflexion assis à l'ombre sous un arbre,

- des rencontres avec les habitants, lors du jeu des trocs

- une soirée d'adoration et de confessions,

- pour  les volontaires des temps de prière avec la liturgie des heures,

- la messe du mercredi et, à l'arrivée à Roanne, la messe finale d'action de grâce.

 Le pélé se termine par  le magnifique rassemblement festif, où le directeur, alias  «Le GGG »*, décerne les paquets de sucettes au groupe qui a fait la plus belle production sur le thème de La Pentecôte, ainsi qu'au jeune malchanceux qui a fait la plus belle «gamelle».
Cette année  les séminaristes n'étaient pas de la partie car la semaine du pélé VTT correspondait à leur retraite annuelle autour de leur évêque.

Cependant 4 prêtres accompagnaient le pélé : Le père Charles Alban Guez, directeur, le Père Marc Adrien, responsable des staffs, le père Jean Peytou et le père malgache Maximilien Mahazonirina, qui ont pédalé avec les plus jeunes.

Passages de gué, montées dans les forêts du mont Pinay, routes de crêtes en pays de Charlieu, arrivée à Roanne sécurisée, les jeunes ont apprécié ce parcours varié et ensoleillé. Et vous, allez-vous tenter l'aventure ?

Madeleine Gauthier

Question aux pédalants  

- Quelles étaient vos motivations pour venir au pélé ? »

- « Pédaler dans une joyeuse ambiance, se faire des amis, rencontrer de nouvelles personnes et prier »





Maurice Pivot,
un prêtre hors pair


 

Maurice naquit en l'an 1930, dans la mouvance de la première guerre mondiale...

On lui donna le prénom de Maurice, prénom souvent choisi dans la famille !
Aîné d'une fratrie de cinq enfants, il fut le mentor de tous et imposa le respect et l'affection à chacun des enfants.

Sérieux, attentif, il gagna chaque année le prix d'excellence. Les années passèrent avec cette foi naissante qui le conduisit au séminaire st Irénée de Francheville.

Il dit adieu 'A DIEU' à ses familles, celle qui lui a été donnée par sa naissance, par le baptême, et celle reçue lors de l'ordination

Envoyé à Aix-Marseille, il resta 25 années, où il fit un travail énorme ! Les séminaristes le surnommaient 'le maître". Les années passant, il fut nommé en 2010 à Issy les Moulineaux. Il avait alors 80 ans.

Ses fonctions  de responsable de la cellule "accueil prêtres étrangers" et de rédacteur à la mission "Église" prenant fin, il endossa la fonction de directeur de conscience. Ses années  paroissiales  auront duré plus de 13 ans. Il célébrait la messe, confessait les pénitents, préparait les fiancés au mariage.

Il fut un soutien précieux pour  l 'école  d'Oraison et tous ses neveux et nièces qui l'adoraient ! Ne l'avez-vous jamais vu dans sa petite 2 chevaux, serpentant allègrement - quelquefois un peu trop ! - les routes de notre pays, pour aller visiter les prêtres âgés et solitaires ?

Il n'a jamais cessé d aller régulièrement en Afrique, au Bénin, pour y enseigner et retrouver les très nombreux amis qu'il s'y était faits. Il était souriant, attentionné à chacun, volontaire, mais toujours bienveillant.  Il remercia le Seigneur pour tout ce qu'il reçut de Jean XXIII et de Paul VI.

Au Bénin, il força l'admiration et la joie de ses anciens séminaristes à  st Jean Paul de Lomé  et finit son dernier séjour au grand séminaire où il a été accueilli  dans la liesse et l'allégresse. Ce fut son dernier voyage;

Homme empreint de sagesse, de bonté, de sérénité , courageux, proche de sa famille et de Dieu,famille avec laquelle il  eut le grand bonheur de passer sa dernière  fête de Noël, c'était mon frère , Maurice   (1930-2024)

Christiane Labouré





Le Monténégro, pays multiculturel :
un petit bijou










Sur les rives de la mer Adriatique, qu’auront convoitées les Grecs, les Romains, les Ottomans, les Vénitiens, les Austro-hongrois et les Russes, ce petit territoire a mixé toutes les influences. C’est ainsi que l’on trouve des édifices orthodoxes, des églises catholiques et des mosquées…
Libéré du joug de l’ex-Yougoslavie en 2006, le pays se tourne résolument vers l’Union européenne, il est déjà membre de L’OTAN depuis 2017

Les Bouches de Kotor sont l’attraction du pays
Des villages ravissants tels que Herceg Novi conservent ence des murailles, des tours et des forteresses ainsi qu’un chapelet d’églises
. Ils ont la chance de disposer d’ un accès à la mer Adriatique ! La villa luxueuse de Tito est toujours intacte ! 
La ville de Kotor inscrite à l’Unesco est “le coin le plus attrayant du vieux continent” a proclamé Jules Verne
 !”et il a bien raison. Tiraillée entre les peuples, la ville a subi différentes influences que le visiteur peut découvrir. Reconstruite en 1975 suite au terrible tremblement de terre, son architecture apporte le témoignage de son histoire avec de nombreux palais de style vénitien et d’églises. La plus remarquable, la cathédrale catholique Saint Tryphon, martyr d’Asie mineure, un sanctuaire roman érigé au 12ème siècle. Dans la baie de Kotor, Perast simple village de pêcheurs est devenu au fil du temps un port marchand. On peut admirer le campanile, 55 mètres de haut, de l’église Saint Nicolas ! Et puis… au large de Perast la ravissante église Notre- Dame- du- Rocher qui occupe presque la totalité de l’ilot artificiel créé par l’accumulation d’épaves de bateaux et de pierres ! Sa coupole bleue apporte une touche byzantine. 68 peintures de Tripo Kokolja ornent ses murs et ses plafonds. Un pèlerinage unique a lieu chaque année le 22 juillet. Au coucher du soleil les barques chargées de pierres arrivent en nombre pour commémorer la découverte de l’icône miraculeuse.

Les monastères
Ils sont nombreux au Monténégro. Celui d’Ostrog est incrusté dans la montagne. Une route sinueuse, splendide et impressionnante y conduit. Fondé dans la seconde partie du 17ème siècle, il reçoit chaque année un nombre impressionnant de visiteurs de toutes confessions. Un million de personnes le visitent. La chapelle fut creusée dans la roche pour accueillir de corps de Saint Basile. Quant au monastère de Moraca il possède des fresques et des mosaïques du 13ème siècle de tradition byzantine.

C’est en allant vers la frontière de l’Albanie qu’on trouve le plus grand nombre de mosquées, celle de Stari Bar marque le territoire. A Cetinje on découvre le palais du dernier roi Nicola 1er décédé en 1921. Forts de leur patrimoine, de leurs panoramas à couper le souffle avec mer, lacs (celui de Skadar est particulièrement intéressant), montagnes et de leurs produits locaux, les Monténégrins pensent développer au mieux leur pays et apporter des subsides. Le tourisme va croissant (près de 2 millions de visiteurs) en 2022, soit trois fois la population, mais attention aux excès !

 

                                                               Michèle Calmels



Diaconat : « Un cheminement de couple »





Un diacre laisse Dieu le modeler sur un chemin de liberté, pour être serviteur », déclare avec humilité Michel de la Tour du Pin, ancien éleveur de bovins à Saint-Germain-Lespinasse (12 kilomètres de Roanne). Avec deux autres futurs diacres, il a été ordonné le 22 juin dernier à la primatiale Saint-Jean de Lyon, par M gr Olivier de Germay. Ce jour de liesse, il était accompagné de son épouse Caroline, car le rôle des conjointes dans l’engagement d’un diacre est capital.
Laissons la parole à Michel de La Tour du Pin, il raconte son cheminement aux lecteurs de Lumière sur la ville.
 

« Marié avec Caroline, d’origine lyonnaise, nous avons quatre enfants qui sont déjà grands. J’étais agriculteur, maintenant à la retraite.

Il y a déjà longtemps, un prêtre m’avait dit : « Je te verrais bien diacre, élève tes enfants, tu verras après ». Alors quand le curé de la paroisse, le père Jean-Luc Baritel, m’a proposé de me lancer, ça a fait écho.

Après un an de réflexion, j’ai été mis en contact avec la personne responsable de cette formation à Lyon.

Après une année de discernement, quatre années de formation

Pendant une année de discernement : un samedi matin par mois, je me rendais à  Lyon. C’était une occasion de belles rencontres, de témoignages. Puis j’ai suivi quatre années de formation  jusqu’à l’ordination. Et je vais en suivre encore une autre après cet événement.

Ce cheminement paraît long, mais il faut bien cela pour acquérir quelques connaissances, mais surtout pour cheminer, rencontrer, prier, accepter ses limites, et laisser Dieu nous modeler.

C’est un cheminement de liberté. « Sois libre , affirme le formateur ou le conseiller spirituel : si tu sens que ce n’est pas ton chemin, on ne va pas te pousser ou te faire le moindre reproche, .Mais par contre, tu dois accepter que l’Eglise puisse te dire non si elle sent que ce n’est pas ton chemin.

Nous bénéficions d’une équipe de formation : exigeante certes, mais, bienveillante, attentive, respectueuse et amicale.

Nous vivons une grande fraternité avec eux et entre ceux qui sont en chemin.

Au terme de chaque année, on se rencontre pour faire le point, voir les joies, les difficulté…toujours en liberté.

Après plusieurs étapes où le possible diacre va devenir lecteur, acolyte, la cérémonie de l’admission, célébrée en paroisse avec la présence de l’évêque, rend officiel ce cheminement. Ça s’est passé pour moi le dimanche 4 février à l’église de Renaison en présence de Mgr Loïc Lagadec.

La lettre de l’évêque

Ensuite, C’est la lettre de l’évêque qui appelle le candidat à se mettre en route vers l’ordination.

Nous avons été trois cette année à être ordonnés à la cathédrale St Jean Baptiste à Lyon le samedi 22 juin à 10 h. Tous les trois nous sommes mariés, c’est vraiment un cheminement de couple, la présence et le soutien de nos épouses est primordial.

Et pour conclure, je dirai : « Si le diacre a une fonction un peu particulière dans l’Eglise, il est avant tout au service de l’Eglise et du monde, pour faire avancer la bonne nouvelle universelle que Dieu nous aime infiniment.

Finalement, il rappelle et questionne tous les baptisés, « Et toi, quelle est ta mission pour faire avancer le Royaume ? »

Recueilli par Béatrice P. Bonnamour




De Cherier à Lourdes, à pied

 



Michel Mollaret, président de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes du Roannais pendant plus
de dix ans, a été remplacé en 2024 par Astrid Daène. Avant de reprendre un nouveau départ dans
la vie courante et comme simple hospitalier dans l’association, il a décidé de faire le pèlerinage
des Monts de la Madeleine jusqu’à Lourdes à pied, au printemps dernier.

42 jours de marche, 850 km dans les mollets et une seule paire de chaussures de randonnée aux pieds. «1 km à pied, ça use, ça use, un km à pied, ça use les souliers ». Michel Mollaret sourit lorsqu’on évoque ce refrain populaire, bien connu. « J’avais bien choisi mes chaussures » se réjouit-il. Et n’ai utilisé qu’une seule paire de randonnée qui a résisté à la pluie, à la neige… et à la chaleur.

« Je suis parti de Cherier, le lundi 15 avril 2024 et suis arrivé à Lourdes le 29 mai. Ce périple, je l’avais bien réfléchi avec mon épouse Evelyne (brodeuse sur tissu). Dès le début de ma retraite de chez  Stériflow (ex société Barriquand) j’ai été happé par Joseph Brosselard qui cherchait un successeur à la tête de l’hospitalité de Lourdes en Roannais. Je me suis tout de suite engagé. Sportif, (j’ai fait de la compétition d’aviron dès l’âge de 11 ans –j’ai traversé Paris sur la Seine en 0octobre 2013 (bien avant les JO), je pratiquais aussi beaucoup la marche… M’engager pour l’Hospitalité m’a paru une évidence. Et à un moment plus difficile de ma vie, je m’étais juré d’aller à Lourdes pour servir les malades. Mon premier rôle a été celui de m’occuper des malades aux piscines, de brancarder ».

« Lors de mon périple à pied, je pratiquais environ 8h de marche par jour. Certaines journées étaient ensoleillées, d’autres pluvieuses et même il y a eu de la neige » se rappelle Michel Mollaret. « Mais jamais, il ne m’est venu à l’idée d’abandonner ».

Michel Mollaret n’a jamais réservé de gite pour la nuit. « Je couchais souvent dans les églises, chapelles, toujours ouvertes ». « J’ai traversé avec bonheur et visité les pays de l’Aubrac, j’ai découvert Conques, Moissac… J’ai marché sans faiblir jusqu’aux ¨Pyrénées et ai terminé mon périple avant d’arriver à Lourdes par la visite de la ferme de Barthès, là même ou Bernadette avait été placée en nourrice ».

Sur sa route, notre pèlerin a croisé nombre de personnes en recherche. « Pas forcément des croyants ! Une rencontre inattendue et marquante ? celle d’un moine français et son ânon en route pour le Puy-en-Velay. L’animal portait le « barda » et son maître marchait à côté pour ne pas trop charger l’animal.

« Je n’ai jamais pensé à abandonner un seul jour, mon pèlerinage, même quand il était dur d’avancer dans la neige et la boue » affirme Michel Mollaret. « Mais quand je suis arrivé à Lourdes, j’étais vraiment heureux et je me suis offert un bon repas » confie le grand marcheur dans un éclat de rire. Il ajoute sérieux : « un périple à pied permet de réfléchir, cela transforme ».

Et de conclure fort de son voyage à pied, repensant à son mandat de président terminé : « on n’est pas propriétaire de sa fonction. A Lourdes on est là pour servir. Je retournerai en pèlerinage sur les pas de Ste Bernadette, pour me mettre comme les autres hospitaliers au service des malades. Le SERVICE, c’est le credo de l’Hospitalier de Lourdes.

Béatrice Perrod-Bonnamour





Retenez votre après-midi pour SARI !

 





L’association Sari * est une association loi 1901, purement
roannaise.
Elle a été créée en 1995 à la suite d’une rencontre à Pradines de deux étudiantes en médecine avec frère Gaston, personnage principal du livre de Dominique Lapierre, La Cité de la Joie .
Frère Gaston vivait en Inde, près de Calcutta, et a invité ces jeunes étudiantes à venir en Inde. Sur place, elles ont constaté que les jeunes filles n’étaient pas scolarisées et été souvent mariées très très jeunes.
De retour en France, et sur les conseils de frère Gaston, elles ont mis en place un système de parrainage pour permettre à ces jeunes filles
d’aller à l’école afin d’avoir un avenir meilleur et s’en sortir dans la vie.
Grâce à Sari, des centaines de jeunes filles indiennes ont été scolarisées et certaines d’entre elles ont un métier : infirmière, travailleuse sociale, commerçante, enseignante, etc.
Depuis quatre ans, Sari a en charge un foyer de jeunes filles orphelines, « le foyer Malala »dont le coût de fonctionnement annuel s’élève à 9 000 euros.
A.-M. Granottier


La prière du bénévole

 




Dieu Père de toute bienveillance :
tu m'as donné un cœur
débordant d'amour
à partager : bénis sois-Tu !
Me voici, rempli de bonne volonté,
pour consacrer mon temps librement,
gratuitement, en toute amitié !
Je veux accomplir ta bonne volonté à toi,
faire que ton règne vienne chez nous !
Merci pour la vie : chaque jour est un cadeau à partager !
Merci pour mon cœur : il est façonné à ton image !
Merci pour mes temps libres donnés : ils me libèrent de mes soucis !
Merci pour mes yeux : ils voient les besoins des autres !
Merci pour mes oreilles : elles entendent les appels du milieu !
Merci pour ma bouche : elle encourage et réjouit !
Merci pour mes mains : elles servent et partagent !
Merci pour mes jambes : elles m'amènent à la rencontre des autres !
Merci pour mes ami(e)s : on a du plaisir à rendre service ensemble !
Merci pour la joie d'être utile et de faire grandir notre milieu
dans la Charité : merci d'être bénévole !
Amen !


Une chasuble de satin rouge
pour le père Marc Adrien

 




Dans ses bagages, le père Marc Adrien a rangé avec grand soin, dans sa valise une chasuble de satin rouge vermillon, couleur de la flamme du Saint-Esprit.
« Toute doublée, elle est brodée d’or et de perles », explique Joël Cherpin, auteur de ce beau vêtement liturgique offert au père Marc, en partance pour sa nouvelle affectation non loin de Lyon.
Joël Cherpin, sous la griffe le Lys vert, est créateur styliste à Roanne mais œuvre discrètement dans son atelier, notamment pour les musées à Paris. Il est spécialisé notamment dans les reproductions et confections de vêtements du XVIIIe siècle. Il réalise en outre des chapeaux, des sacs.
« Je tenais à remercier spécialement le père Marc pour son écoute, son aide spirituelle. Je ne réalise jamais de vêtements religieux, sacerdotaux, c’était pour moi, une première. Je préfère donner que
recevoir. Quand j’ai réalisé cette chasuble j’ai eu un sentiment de plénitude, de bonheur. C’était pour moi comme une prière. »
B. P-B


Le père Marc Adrien a quitté Roanne pour Feyzin





Le 15 juillet 2024, le père Marc Adrien a été nommé vicaire des paroisses de Feyzin, Corbas et Saint-Claude en Val d’Ozon. Le 30 juillet, le prêtre quittait la paroisse Saint-Étienne de Roanne, où il épaulait le père Étienne Guibert, vicaire épiscopal, entouré des pères Augustin et Constantin ayant la charge des paroisses Saint-Paul en Roannais et de Saint-Pierre des Mariniers.
C’est le 1 er septembre que le père Marc a pris ses nouvelles fonctions.
Le père Marc Adrien est arrivé à Roanne, il y a cinq ans, juste avant la période covid.
« Mon meilleur souvenir dans la paroisse ? Il y en a beaucoup : nos temps de mission dans la rue, les veillées de prière tous les temps avec les jeunes, mais je dirais peut-être surtout les week-ends de retraite paroissiale au Puy-en-Velay et à Paray-le-Monial.
Un regret : je laisse ça dans les mains de Dieu », raconte le jeune prêtre, très à l’écoute des uns et des autres.
« Mes responsabilités ? Je vais être vicaire dans les trois paroisses de Corbas, Feyzin et du Val d’Ozon. Mes missions seront similaires à celles exercées à Roanne : les jeunes, la préparation au mariage, passer dans une école, visiter les résidents des Ehpad, et tout ce qui fait la beauté de la vie d’un prêtre en paroisse ! », conclut le père Marc tant apprécié.
Béatrice Perrod-Bonnamour





L'association Emmaüs précise...

 




Il y a un an, Emmaüs France a été destinataire d’un témoignage faisant état d’une agression sexuelle commise par l’abbé Pierre sur une femme. Une délégation du Mouvement Emmaüs a rencontré la victime et recueilli son témoignage.
Al a suite de cette rencontre, un travail d’écoute a été lancé en interne par Emmaüs international, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre pour établir si d’autres faits similaires avaient pu se produire. Mené par Caroline De Haas, du groupe Egaé, ce travail a permis de recueillir les témoignages de sept femmes qui font état de comportements pouvant s’apparenter à des agressions sexuelles ou des faits de harcèlement sexuel commis par l’abbé Pierre entre la fin des années 1970 et 2005. L’une d’entre elles était mineure (16-17 ans) au moment des premiers faits. Selon le groupe Egaé, il est raisonnable de penser qu’il y a d’autres
personnes concernées, dans des proportions difficiles à estimer.
Nos organisations saluent le courage des personnes qui ont témoigné et permis, par leur parole, de mettre au jour ces réalités. Nous les croyons, nous savons que ces actes intolérables ont laissé des traces et nous nous tenons à leurs côtés.
Ces révélations bouleversent nos structures, au sein desquelles la figure de l’abbé Pierre occupe une place majeure. Chacun d’entre nous connaît son histoire et son message. Ces agissements changent profondément le regard que nous portons sur un homme connu avant tout pour son combat contre la pauvreté, la misère et l’exclusion.
À l’heure où l’urgence sociale et la nécessité de défendre les personnes les plus précaires se font ressentir avec une particulière acuité, les missions exercées au quotidien par l’ensemble des salariés, des compagnes, compagnons et bénévoles du Mouvement Emmaüs, demeurent indispensables. La solidarité, l’entraide et l’accueil inconditionnel des plus démunis constituent notre raison d’être.
Le Mouvement Emmaüs combat toutes formes de violences et entend dénoncer les actes inacceptables commis par une personne qui a joué un grand rôle dans son histoire. Nous le devons aux victimes. Nous le devons aussi à toutes celles et ceux qui, depuis plus de soixante-dix ans, portent au quotidien les actions du Mouvement. Nous partageons leur peine et leur colère, mais également leur détermination à continuer d’œuvrer, chaque jour, pour construire un monde plus juste et plus solidaire.
Dès aujourd’hui, le Mouvement Emmaüs met en place un dispositif de recueil de témoignages, strictement confidentiel, s’adressant aux personnes ayant été victimes ou témoins de comportements inacceptables de la part de l’abbé Pierre.
Géré par le groupe Egaé, ce dispositif permettra aux personnes qui y auront recours d’être entendues, de manière anonyme si elles le souhaitent, orientées et accompagnées.
M. Foutrel