Un petit retour sur 15 jours en terre sainte, entre Jérusalem et Gaza.
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Depuis de nombreuses années grandit en moi un amour pour la Terre Sainte, porté par des études théologiques, le goût de la Parole de Dieu, et surtout la retraite itinérante, la Bible sur le terrain, que je proposais chaque année avant le Covid. Le
samedi 7 octobre 2023 au soir, j’appris l’attaque du Hamas en Israël
non par la radio ou la télévision, mais au cours d’un dîner avec
notamment un juif. C’est donc sans le filtre des médias mais par la
détresse de cet homme que je vécus ce carnage effroyable. [Insérer ici] da1.jpg Légende : La Vierge de Latroun Ces quinze jours, du 1er au
14 Juillet 2024 furent donc marquées par la prière pour la Paix et la
dépose de petites pierres pour - comme un Petit Poucet - ne pas oublier
le chemin de la maison du Père. Il y eut d’abord la belle pierre
surprise d’une eucharistie célébrée à l’aurore, à l’intérieur du
tombeau du Christ, dans un Saint Sépulcre absolument vide. [Insérer ici] da2.jpg Légende Messe à l’intérieur du tombeau du Christ. Il
y eut aussi la pierre silencieuse et solitaire déposée à Bethléem,
auprès de Marie de Jésus crucifié, une petite sainte palestinienne, qui
a fondé notamment le Carmel de Bethléem. [Insérer ici] da3.jpg Légende Une vue de Bethléem Il
y eut également la pierre fraternelle en Galilée où je retrouvais des
connaissances : Hannan, un juif israélien, mais aussi Jules, le
grand organisateur des bible sur le terrain, un arabe de sang, chrétien
de religion, et israélien de nationalité, au chômage depuis la fin des
pèlerinages. Par sa triple appartenance, j’ai croisé en lui le drame de
cette terre disloquée, et le Notre Père que nous avons partagé fut une
pierre précieuse sur mon chemin de pèlerinage. Il
y eut enfin la pierre fidèle de la prière récitée chaque jour, après la
messe, par les moines de Latroun : « Da pacem Domine, in
diebus nostris… ». [Insérer ici] da4.jpg Légende Prière pour la paix chantée chaque jour.) La
fragilité de ces pierres, la pauvreté de ces prières, la petitesse de
ce pèlerinage ne cherchaient pas à résoudre l’histoire ni les racines
multiséculaires de ce conflit, mais simplement à redire au Seigneur
merci pour son geste d’amour au Golgotha en qui seul l’espérance ne
déçoit pas. L’amour qui a présidé à la création du monde, de tous les
peuples et de tous les hommes, l’amour qui nous attend au dernier jour
pour le festin de noces où tous les invités siégeront comme l’épouse de
l’Époux, cet amour indissoluble et victorieux a été planté pour
toujours sur une petite colline de Judée. Ne l’oublions pas. Allons
souvent nous y désaltérer. Père Étienne Guibert |
Cette
année, le bénéfice de cette vente sera reversé intégralement pour
soutenir les actions des Amis des Enfants du Monde (AEM) à Addis-Abeba
en Ethiopie. En
2023, l’AFAJ a soutenu l’association Libami à Beyrouth. Voici les
dernières nouvelles transmises par Sami Ghaddar correspondant des AEM
au Liban. ….
Aux libanais terrorisés, effrayés et humiliés par cette sale guerre non
choisie, j'ai envie de murmurer ces mots de Saint François d'Assise "
Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je
mette l'espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là
où est la tristesse, que je mette la joie." Et
pour les monstres belliqueux va-t'en-guerre je leur dis que tout le
monde a le droit de vivre chez lui sur ses terres, qu'il soit libanais,
palestinien, israélien, etc… Alors, laissez-nous vivre ici, et
maintenant foutez-nous la paix, aller guerroyer ailleurs... Je
suis attristé en pensant aux victimes innocentes, je prie et je pleure
en silence, mais je veux toujours croire encore et encore à ce Liban
que j’aime tant… Guy Veillas - Nos points de collecte… Centre social de la Livatte, de Riorges, du Coteau, la MJC de Charlieu. - N° à appeler…. JF.Marquis 06 47 24 69 98 Fr.Veillas 06 13 55 47 70 Sami
GHADDAR est correspondant du journal " L'orient le jour" Sa lettre à
ses compatriotes libanais nous éclaire sur l'état d’esprit de la
diaspora libanaise dont il fait partie. Mers chers Libanais, faisons une séance de psychanalyse collective. Une
seule réponse me vient tout naturellement à l’esprit : rendre le Liban
aux Libanais authentiques, loyaux et n’ayant pas de sang sur les mains.
Pourquoi fuir notre passé et éluder de faire le bilan de nos guerres
civiles ? Pourquoi acceptons-nous de subir ce système confessionnel et
clientéliste, qui est la cause principale de notre division et de nos
malheurs? Comment appliquer une opération mains propres sur nos
dirigeants en neutralisant ceux qui ont tué, assassiné et volé les
deniers publics ? Comment expliquer la passivité flagrante et
l’attentisme malsain, rageant et presque sadique de ceux qui nous
gouvernent? Pourquoi ne pas envisager une solution transitoire mais
radicale dirigée par l’armée nationale ? Faisons
une séance de psychanalyse collective sans chercher systématiquement à
fuir nos responsabilités, à accuser seulement les autres et leurs
zaïms*, au nom d’une appartenance confessionnelle inconsciente et bien
refoulée. Nous savons bien que 99,99 % de nos zaïms sont véreux, soyons
honnêtes, pointons le mal en nous et pas seulement chez les autres.
Charité bien ordonnée commence par soi-même. Sami Ghaddar |